Les experts du secteur éducationnelle, les partenaires ainsi que toutes les parties prenantes se retrouvent à Kinshasa du 8 au 9 aout 2024 pour des échanges dans le cadre du premier symposium de l’enseignement préscolaire en République démocratique du Congo (RDC). Ce symposium, premier du genre, est organisé sous le patronage de la Première Dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, en collaboration avec l’Organisation mondiale pour d’Education Préscolaire en République Démocratique du Congo (OMEP-RDC) et l’Agence pour la Promotion de l’Enseignement (APE/ONGD).
Organisé par le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté (EDU-NC) organise, le premier symposium de l’enseignement préscolaire bénéficie de l’implication des partenaires techniques et financiers tels que l’UNICEF, l’UNESCO et l’Ambassade de France en RDC.
Les assises se tiennent en marge de la grande fête du préscolaire en RDC dont le coup d’envoi a été donné par le vice-ministre de l’EDU-NC, Jean-Pierre Kezamudru, représentant personnel de la Ministre d’État, Ministre de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu.
Le Gouvernement congolais attend, à l’issue des réflexions des participants, des propositions concrètes à lui soumettre ainsi qu’à d’autres institutions de la République sous forme de Task Force, en vue de la prise en compte du préscolaire dans toutes les initiatives qui seront entreprises.
« … C’est un honneur pour moi de présider en ce jour, la cérémonie d’ouverture du premier symposium du préscolaire en RDC. Je tiens à saluer ainsi la mobilisation de tout le monde ici présent en faveur du droit à l’éducation de nos jeunes enfants. », a déclaré le Vice-Ministre Jean-Pierre Kezamudru.
Et d’ajouter : « L’an 2024 est une année importante pour l’éducation sur le plan national… Le sommet de l’avenir se tiendra lors de l’Assemblée des Nations-Unies en septembre prochain et ouvrira la voie au prochain programme mondial d’éducation. 2024 est aussi importante pour l’Afrique, parce que proclamée année de l’éducation par l’Union africaine, elle est un indice d’accélérer le progrès pour la réalisation de l’ODD4 et de l’agenda 2063 en matière d’éducation, dont la stratégie arrive à échéance en 2025 ».
Une année particulière
Pour Jean-Pierre Kezamudru, 2024 est également une année particulière en RDC, parce qu’elle est marquée par le changement de dénomination du ministère ayant en charge l’éducation nationale.
« L’appellation est passée de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) en EDU-NC. Ce changement remarquable place l’éducation de nos enfants et la question de la pré-scolarisation au centre de tout intérêt, car le maître-mot, c’est l’enfant dans toute sa diversité. Ce changement est aussi en accord avec la vision du son Excellence, Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le géniteur de la gratuité de l’enseignement de base, qui désire améliorer le secteur de l’éducation nationale par le biais du Gouvernement, en poursuivant la mise en œuvre effective de son programme de la gratuité de l’enseignement de base ».
La Stratégie sectorielle de l’Éducation et la Formation (SSEF), a-t-il martelé, arrive à son terme. Ce qui oblige tous les acteurs du système éducatif congolais de s’arrêter pour s’interroger sur ce qui a été fait et ce qui devra être fait.
« Des agendas inachevés et des innovations au regard des leçons apprises de la SSEF devront utilement guider l’éducation du futur, le poste 2025, en matière d’éducation en général, et l’enseignement préscolaire en particulier. Lorsque les enfants sont mieux préparés dès le très bas âge, la rétention scolaire s’en trouve améliorée, le niveau de l’apprentissage est renforcé, et les revenus du travail sont nettement élevés une fois entrés dans la vie active. L’ensemble de la société qui a investi dans une prise en charge appropriée des enfants dès le plus bas âge en bénéficie également, à travers une productivité accrue des travailleurs, d’une part, et la réduction des comportements à risque qui mènent le plus souvent à la délinquance, d’autre part », a déclaré le Vice-Ministre de l’EDU-NC.
Pour le Secrétaire général ad intérim de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Mathieu Mukenge Bakenge, le premier symposium de l’éducation nationale revêt un caractère spécial.
BML