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Politique

Les propos tenus par Joseph Kabila prouvent que ses origines de rebelle cyniques n’ont jamais été éradiquées (Henry Mutombo)

La dernière sortie médiatique de Joseph Kabila (ex-président de la RDC et aujourd’hui sénateur à vie) ne cesse de susciter des réactions dans la classe politique ainsi que dans les milieux d’intellectuels. La dernière en date est celle d’Henry Mutombo, Écrivain et chercheur en fiscalité et Géostratégie, Cadre de l’union sacrée de la nation.

Au cours d’un entretien exclusif accordé à Chronik’Eco, Henry Mutombo estime que Joseph Kabila manque de patriotisme. Sa dernière sortie médiatique, selon cet analyste, est dépourvue de bon sens et de rationalité. Ce qui, selon Henry Mutombo, prouve que ses origines de rebelle cynique n’ont jamais été éradiquées….

« La sortie médiatique de l’ex président de la RDC, Joseph kabila est antipatriotique, dépourvue de bon sens et de rationalité. Ça prouve que ses origines de rebelle cynique n’ont jamais été éradiquées dans sa perception de la société, en dépit de son passage au sommet de l’Etat congolais. Parce qu’un homme d’Etat pense aux générations futures, cependant un politicien pense aux prochaines élections. Des personnes averties comprennent clairement qu’il se relance à la reconquête du pouvoir pour 2028 », a expliqué henry Mutombo.

Et d’ajouter : « Malheureusement dans son interview il s’est montré comme d’habitude indifférent et insouciant aux souffrances du peuple Congolais qu’il a paupérisé pendant 18 années de règne, reléguant ainsi les questions de la souveraineté nationale et de La Défense de l’intégrité territoriale au second degré. Comment voulez-vous accepter qu’un ancien chef d’Etat prenne la parole sans condamner l’agression de son pays par un pays étranger, et botte en touche volontairement le massacre du peuple qu’il a dirigé, alors que le monde entier exprime sa solidarité et sa compassion aux malheurs qui frappent nos compatriotes du nord et du sud Kivu ».

Ce qui est surprenant pour ce chercheur indépendant, les massacres de nos compatriotes par l’armée rwandaise se passe particulièrement dans sa zone linguistique. Sa posture belliqueuse confirme ce que le Président TSHISEKEDI TSHILOMBO avait dit: L’AFC de Nangaa appartient à Monsieur Joseph kabila, et qu’il ne veut pas s’assumer. Parce qu’il soutient le M23 qu’il a lui-même combattu quand il était au pouvoir.

Henry Mutombo pense Kabila fait preuve d’une courte mémoire en accusant le régime actuel de mauvaise gouvernance et de répression des opposants. « Il faut que Monsieur Kabila se rappelle que son bras économique Monsieur Albert Yuma avait déclaré que les minerais du pays ont été bradé, ce fut à l’époque de son administration. Doit-on rappeler la fosse commune de Maluku, le massacre de Bundu dia kongo, l’assassinat de Floribert Chebeya et Bazana, des experts des nations unies au Kasaï, venus pour enquêter sur le massacre de Kamuena Nsapu ».

« Dois-je remonter à la surface de ses souvenirs que les manifestations de l’opposition étaient réprimées dans le sang? Pour lesquelles il avait fait venir les combattants du M23 pour accomplir sa salle besogne ? Dois-je rappeler que Kabila s’est enrichi illicitement au détriment de la RDC ? », s’est-il interrogé.

Le géostratège Mutombo pense que Kabila avait un peu d’épaisseur quand il se taisait. « Maintenant qu’il a parlé, on se rend compte que sa réflexion est fantasque et grotesque, cela me rappelle ce que Monsieur Polycarpe Mongulu Tapangane, l’ancien PGR et juge à la Cour constitutionnelle, m’avait dit un jour: Le silence de Kabila est semblable à celui d’un cochon placé dans une chambre de luxe, il suffit qu’il grogne pour qu’on se rappelle qu’il faut le ramener à la boue ».

Pour cet analyste, il faut que le gouvernement congolais capitalise sur la présence du procureur de la cour pénale internationale pour renseigner sur les exactions commises par Kabila afin de le traduire en justice pour qu’il aille finir ses jours en prison internationale pour faire justice à toutes les victimes de la barbarie de son ancienne gouvernance.

CHRONIK’ECO

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