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Indice de perception de la corruption : La RDC toujours au bas de l’échelle (Rapport)

Selon le rapport sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié le mardi 12 février 2025 par Transparency International, la République démocratique du Congo (RDC) occupe la 163ème place sur les 180 Pays couverts par le rapport. Le rapport ajoute que la RDC figure parmi les pays « les moins pacifiques au monde ». Ce qui fait que l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20 %.

Plus de 150 pays ont été couverts par l’IPC, soit plus des deux tiers du monde, obtiennent toujours un score inférieur au point médian de l’échelle (50 sur 100). La moyenne mondiale de l’IPC est de 43% et plus de la moitié des pays (56%) se situent en dessous.

Au niveau mondial, le score moyen est de 43% en dessous de la moitie. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

Des organisations non gouvernementales, à l’instar de la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO), montent au créneau et appellent à un effort pour éradiquer la corruption, ce fléau qui freine l’élan de développement de la RDC.

« La corruption, la pauvreté, l’insécurité et le réchauffement climatique sont des défis mondiaux interconnectés. Effectivement la corruption joue un rôle majeur dont l’aggravation de la situation, en empêchant les solutions durables de voir le jour », indique la LICOCO dans un rapport publié en marge de la publication de l’IPC de Transparency International.

Pour la LICOCO, la corruption est un frein majeur aux efforts mondiaux pour combattre les crises environnementales et l’insécurité.

Dans les nombreuses régions, déplore l’ONG, les ressources financières et le fonds alloués par les partenaires pour lutter contre le changement climatique, sont dilapidés à cause de la mauvaise gouvernance, le non-respect du principe de redevabilité, le manque de transparence…

Ainsi, regrette-t-elle, les ressources qui devraient être utilisées pour protéger l’environnement et promouvoir la sécurité sont détournées à des fins personnelles ou des groupes d’intérêt. Ce qui « aggrave les problèmes tels que le réchauffement climatique et met en péril des vies humaines.

Indice de perception de la corruption : La RDC toujours au bas de l’échelle (Rapport)

Selon le rapport sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié le mardi 12 février 2025 par Transparency International, la République démocratique du Congo (RDC) occupe la 163ème place sur les 180 Pays couverts par le rapport. Le rapport ajoute que la RDC figure parmi les pays « les moins pacifiques au monde ». Ce qui fait que l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20 %.

Plus de 150 pays ont été couverts par l’IPC, soit plus des deux tiers du monde, obtiennent toujours un score inférieur au point médian de l’échelle (50 sur 100). La moyenne mondiale de l’IPC est de 43% et plus de la moitié des pays (56%) se situent en dessous.

Au niveau mondial, le score moyen est de 43% en dessous de la moitie. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

Des organisations non gouvernementales, à l’instar de la Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO), montent au créneau et appellent à un effort pour éradiquer la corruption, ce fléau qui freine l’élan de développement de la RDC.

« La corruption, la pauvreté, l’insécurité et le réchauffement climatique sont des défis mondiaux interconnectés. Effectivement la corruption joue un rôle majeur dont l’aggravation de la situation, en empêchant les solutions durables de voir le jour », indique la LICOCO dans un rapport publié en marge de la publication de l’IPC de Transparency International.

Pour la LICOCO, la corruption est un frein majeur aux efforts mondiaux pour combattre les crises environnementales et l’insécurité.

Dans les nombreuses régions, déplore l’ONG, les ressources financières et le fonds alloués par les partenaires pour lutter contre le changement climatique, sont dilapidés à cause de la mauvaise gouvernance, le non-respect du principe de redevabilité, le manque de transparence…

Ainsi, regrette-t-elle, les ressources qui devraient être utilisées pour protéger l’environnement et promouvoir la sécurité sont détournées à des fins personnelles ou des groupes d’intérêt. Ce qui « aggrave les problèmes tels que le réchauffement climatique et met en péril des vies humaines.

Ci-dessous, le communiqué de la LICOCO :

LA RDC TOUJOURS AU BAS DE L’ECHELLE EN TERMES DE L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2024 PUBLIE PAR TRANSPARENCY INTERNATIONAL.

Thème : La Corruption et le Changement Climatique

Transparency International a publié pour l’année 2024 le rapport de l’indice de perception de la corruption ce 12 Février 2025.

Dans ce rapport il nous montre comment la corruption est et reste à la base de multiples crises dans le monde particulièrement celle de l’Est de la RDC et affecte la sécurité de plusieurs nations.

Plus de 150 pays ont été couverts par l’IPC, soit plus des deux tiers du monde, obtiennent toujours un score inférieur au point médian de l’échelle (50 sur 100). La moyenne mondiale de l’IPC est de 43% et plus de la moitié des pays (56%) se situent en dessous.

La corruption, la pauvreté, l’insécurité et le réchauffement climatique sont des défis mondiaux interconnectés. Effectivement la corruption joue un rôle majeur dont l’aggravation de la situation, en empêchant les solutions durables de voir le jour.

Au niveau mondial, le score moyen est de 43% en dessous de la moitie. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

La corruption est un frein majeur aux efforts mondiaux pour combattre les crises environnementales et l’insécurité. Dans les nombreuses régions, les ressources financières et le fond alloue par le partenaire, pour lutter contre le changement climatique, par la mauvaise gouvernance, le non-respect du principe de redevabilité, manque de transparence qui devraient être utilisé pour protéger l’environnement et promouvoir la sécurité, sont détournées à des fins personnelles ou des groupes d’intérêt. Cela aggrave les problèmes comme le réchauffement climatique et met en péril des vies humaines.

Le gouvernement, souvent corrompu ne prennent pas les mesures nécessaires pour réguler les industries polluantes, ce qui accentue la dégradation des écosystèmes.

Au niveau régional, l’Afrique-subsaharienne obtient un score de (33%) avec une régression de (2%) par rapport à l’année 2023. Ceci démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d’efforts pour éradiquer ce fléau qui met le continent en difficulté dans le secteur de changement climatique et freine son développement.

L’Afrique-subsaharienne est particulièrement toucher par ses dynamiques ou la corruption est non seulement un frein a la croissance économique mais aussi un facteur qui déstabilise les régions sur plusieurs fronts.

Le changement climatique exacerbe l’insécurité dans la région. Les sécheresses, les inondations, les guerres, les érosions des sols affectent directement la sécurité alimentaire et provoquent des déplacements massifs des populations. Les manques de structures de gouvernance et la corruption limitent l’aide publique et affecte la protection de l’environnement.

Au cours de la dernière décennie, 24 pays ont considérablement amélioré leurs scores dans l’indice de perception de corruption et sont désormais considérés comme ayant moins de corruption qu’en 2015. Au cours de la même période, 32 pays ont enregistré des pertes significatives et sont considérés comme moins capables de contrôler la corruption qu’il y a dix ans.

Parmi les pays qui ont fait des progrès significatifs dans leur capacité à contrôler la corruption dans le secteur public figurent la Côte d’Ivoire (45%), la République dominicaine (36%), le Koweït (46%), les Maldives (38%), la Moldavie (43%) et la Zambie (39%).

Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo se situe à la 163ème sur 180 Pays et est parmi les pays les moins pacifiques au monde, et l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20 %.

Depuis 2008, la RDC s’est engagé à lutter contre le changement climatique et les investissements ont atteint plus de 700 millions USD.

Sur le terrain, la population locale vit toujours dans la pauvreté et les inégalités sont croissantes malgré ces investissements énormes.

Une des causes de la persistance de la pauvreté et des inégalités croissantes en RDC est la persistance et l’accroissement de la corruption dans tout le secteur estime un activiste des droits de l’homme que nous avions interrogé et qui a gardé l’anonymat.

En dépit de l’engagement politique du Président Tshisekedi à lutter contre la corruption et d’atteindre des niveaux plus élevés d’intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l’Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (APLC), le renforcement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes, aucune amélioration significative ne se fait sentir dans la gouvernance globale.

L’exemple le plus frappant est la situation de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité de citoyens au sein de la communauté congolaise.

Elle met en danger la démocratie, la sécurité, l’Intégrité du territoire et le développement de la RDC.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption lance un appel national pour que les autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car l’avenir du pays en dépend.

ERNEST MPARARO,

SECRETAIRE EXECUTIF

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