L’Economie congolaise occupe une mauvaise position dans la région alors que le pays possède tout ce qu’il lui faut pour se hisser en tête des économies africaines. Avec un sous-sol très riche, des ressources humaines de qualité, la République peine toujours à redécoller, et non sans raison.
En lieu et place de nous boucher les oreilles avec des slogans creux du genre « le peuple d’abord », « construisons l’avenir », le pouvoir public doit bien tenir le taureau par les cornes. Les besoins primordiaux de la République doivent être bien identifiés afin que des réponses adéquates soient apportées. Ainsi, l’impraticabilité de la quasi-totalité des routes agricoles ; les détournements des millions de dollars américains et l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la République démocratique du Congo pourront trouver des réponses.
L’heure n’est plus aux pleurnichardes, encore moins au faux fuyant. Il est impérieux d’instaurer le système de « sanctions », qu’elles soient positives ou négatives. Ceci fera que chacun prenne conscience, se mette au travail et bannisse la politique d’autruche. La souffrance des peuples congolais est atroce, certes, mais avec un peu de volonté, tout peut changer.
Si l’on fait un tour d’horizon dans différents secteurs, l’on peut remarquer très rapidement que la quasi-totalité des secteurs de la vie sont au point mort. Pour que l’économie congolaise devienne florissante et arrive à mieux financer le programme du gouvernement, l’Etat doit cesser d’être complaisant. Ses priorités doivent prioritairement être tournés vers le peuple, celui-là même qui est le détenteur du pouvoir.
Alors que certains pays financent leurs économies rien qu’avec le coton, d’autres avec l’arachide, le grand Congo passe des années entières en train de pleurnicher parce qu’agressé par le Rwanda de Paul Kagame. Des excuses qui ne passent plus, surtout lorsqu’on considère qu’avec les moyens dont il dispose, la RDC peut bien s’occuper de son développement économique.
ChronikEco