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Environnement

Forêts congolaises : Greenpeace en déphasage avec les réalités de terrain

Les différentes interventions de Greenpeace (une organisation Britannique) sur les questions forestières de la RDC ne cessent d’attirer l’attention de l’opinion sur les vraies motivations de cette Organisation non gouvernementale. Curieusement, les cibles ne sont autres que la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable ainsi que la société américaine Wildlife Work Carbon LLC.

En réalité, ce qui se cache derrière ces multiples interventions (avec beaucoup d’erreurs) de Greenpeace, ce sont les tourbières dans les concessions forestières et l’argent qui peut être généré par des levées de fonds ou des financements publics offertes aux ONG pour la conservation.  Certains analystes ont essayé de fouiner dans plusieurs régions forestières pour se rendre compte d’un certain nombre des faits :

  • Green Peace Afrique s’est toujours attaqué à toute organisation qui essaierait de travailler dans la conservation forestière, particulièrement en zone dominée par les tourbières. Ils se sont ainsi attaques à WWF RDC à Mbandaka et tout dernièrement aux filiales de WWC en RDC.
  • Pour mieux s’approprier le monopole de la conservation, ils ont toujours créé des foyers de tensions dans leurs zones de travail à l’exemple des Territoires d’Oshwe en 2013 et tout récemment à Bikoro où ils ont failli opposer les communautés pygmées et bantous de Mpenzele et Lokolama, n’eut-été l’intervention du Gouvernement provincial de l’Equateur. 
  • Non contents de leur éviction de la région de Lokolama, Territoire de Bikoro, ils se sont mis de façon déloyale à s’attaquer à SORFA Congo, une des filiales de WWC, société américaine qui a obtenu une concession forestière dans le même Territoire, l’accusant tantôt de s’être accaparé de deux concessions de 282.295 hectares dans le Territoire de Basoko au mépris de la Loi, tantôt d’avoir obtenu la signature des contrats de concession forestières avant le dépôt des Statuts de la société au Guichet Unique et tantôt d’avoir récupéré les concessions forestières de la société Tradelink.

Nous nous sommes penchés sur ces trois questions qui font l’objet des disputes. Vérification faite, nous pouvons vous livrer les éléments ci-après : 1.    La société SORFA Congo SARL dispose de deux concessions forestières dans les Territoires de Basoko (282.295 hectares) et Bikoro (114.000 hectares) pour un total de 396.295 hectares, ce qui est de loin en deçà de 500.000 hectares de superficie limite prévue par la Loi.

2.      Nos enquêtes n’ont n’a pas retrouvé un « acte notarié » n°23/KNG/IM/007372″, du 13 mars 2023 » mais plutôt un Répertoire de Dépôt des Statuts de la Société S30/25/AS N°007/6/23, signé le 3 mars 2023. Dans cet acte de dépôt figure également le RCCM CD/KNG/RCCM/23-B-00769 de la société SORFA Congo SARL. Ce numéro RCCM ne peut donc pas avoir été daté du 16 mars 2023. Dans tous les cas, il est évident qu’à la signature du contrat, SORFA Congo était bel et bien en possession de son numéro d’enregistrement au nouveau Registre de Commerce et de Crédits Mobiliers, contrairement aux affirmations de Green Peace.

3.      En superposant les cartes des concessions forestières de Tradelink et de SORFA, votre journal n’a trouvé aucun chevauchement entre les deux concessions. Ainsi, on peut conclure que la société SORFA était faussement accusé par Green Peace d’avoir essayé « d’arracher » les concessions de Tradelink. En ce qui concerne l’attribution des concessions a trois sociétés ayant un même actionnaire majoritaire, il n’y a aucune conformité par rapport au Code forestier qui stipule dans son article 82 que « toute personne désirant obtenir une concession forestière doit remplir les conditions suivantes : être domiciliée, pour une personne physique, en République Démocratique du Congo, ou être constituée, pour une personne morale, conformément à la loi et avoir son siège social en République Démocratique du Congo ».

De ce fait, « WWC compagnie américaine » n’est pas constituée selon la Loi de la République Démocratique du Congo et ne dispose pas de siège aussi, chacune des trois sociétés congolaises étant constituée séparément, elle représente donc une personne morale différente. Ainsi, elles ont droit chacune a un maximum de 500.000 hectares de concession forestière.

Des analystes avaient donc raison de faire le parallélisme entre KLM, Air France et Kenya Airways. Concernant le cautionnement, l’Article 82 alinéa 2 du Code Forestier peut être comprise de la manière suivante : « si les travaux de l’entreprise sont de nature à causer un dommage aux tiers ou s’il est à craindre que l’entreprise ne dispose pas de moyens suffisants pour faire face à ses responsabilités, ce dernier est tenu de déposer  un cautionnement auprès d’une institution financière établie en République Démocratique du Congo. De ce fait, toutes les sociétés de conservation [et pas seulement celles qui ont obtenu la signature sous le mandat de Bazaiba] ont obtenues une exemption pour le paiement du cautionnement puisque leurs activités ne sont pas « susceptibles de causer des dommages aux tiers ». Aussi, comme disaient les deux confrères, « toutes ces sociétés ont montré leurs capacités financières à conduire leurs activités ». 

La responsabilité du réchauffement climatique ne revient ni aux pays d’Afrique, ni aux communautés locales, ni aux sociétés de conservation mais plutôt aux pays industrialisés et aux producteurs de pétrole. Plutôt que de s’attaquer aux producteurs de pétrole comme l’Arabie Saoudite, la Russie, la Norvège, la Grande Bretagne et autres, comme le Loup dans la fable de la Fontaine, ils se mettent à s’attaquer plutôt a ceux qu’ils estiment être les plus faibles.

Tenez ! Dernièrement, ils se sont attaqués à la société pétrolière italienne ENI au vrai motif que cette dernière avait acheté les crédits carbones auprès de ERA-Congo sous le prétexte fallacieux que ce dernier contribue au réchauffement climatique avec ses ventes de pétrole. Pendant ce temps, leur propre société pétrolière British Petroleum (BP) produit de quantités de produits pétroliers beaucoup plus importantes dans le monde sans qu’ils ne s’en émeuvent ! Pire, la Norvège qui finance la plupart de ces organisations, particulièrement Rain Forest, utilise l’argent du pétrole pour le faire. Comme qui dirait, Green peace veut à la fois la chose et son contraire.

Pour mieux opérer, il invente des démons parmi les plus faibles et encensent les vrais criminels climatiques. C’est toute une question de crédibilité et d’honnêteté qui est mise en cause. C’est pour cette raison que le collègue questionne la crédibilité du Professeur Monsembiula qui signe Ph.D., alors qu’il a obtenu son doctorat à l’Université de Kinshasa qui ne délivre pas de doctorat de Philosophie.

Notre Rédaction s’est renseigné à l’Université de Kinshasa et obtenu l’information selon laquelle Raoul Monsembula a obtenu son doctorat en Sciences au Département de Biologie, sous la Direction des Professeurs Mpunga et Malekani. Il n’y a pas de honte à pouvoir signer Prof. Dr. XY. Le Ph.D. est un diplôme généralement délivré par les universités anglo-saxonnes dans plusieurs champs d’activité. Il requiert des crédits de cours, un examen compréhensif, une dissertation et sa défense, ce qui n’est pas le cas du Doctorat en Sciences (D.S.) d’après les informations recueillies auprès des spécialistes.

O.K

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