Une des épineuses questions à aborder, c’est la question des moyens financiers à mobiliser, nécessaires à la transition et à l’adaptation au réchauffement climatique. Au-delà des montants, les experts estiment qu’il est question de résoudre la question des conditions d’accès au financement.
Les réunions de printemps du Fonds monétaire et de la Banque mondiale qui s’ouvrent le 15 avril 2024 se penchent notamment sur les questions relatives aux réformes et transition énergétique.
Le menu des travaux renseigne que les rendez-vous les plus importants auront lieu le 17 et le 19 avril courant. Mais, d’autres événements sont prévus entre le 15 et le 20 avril. Les attentes sont nombreuses, compte tenu du fait que le financement de la transition énergétique et de l’adaptation au réchauffement climatique sera un thème central de la COP29 qui se tiendra au mois de novembre.
« La pression de la dette sur les pays en développement est écrasante. Les efforts pour la transition sont paralysés quand les gouvernements ne peuvent pas financer l’éducation ou la santé, car ils ont toujours plus d’intérêts à rembourser. C’est pour ça que la collaboration du FMI et des banques multilatérales de développement est si important », a déclaré Laurence Tubiana, membre de la Fondation européenne pour le climat.
Lors de la dernière COP, la Banque mondiale a appelé le secteur privé à financer les projets liés au climat. Pour les experts de la Banque mondiale, l’un des objectifs de la Banque mondiale défini lors de la dernière COP est celui de consacrer près de la moitié de ses financements (45%), à la fois pour répondre aux besoins de la transition énergétique, et lutter contre les conséquences du changement climatique.
Avec RFI