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Culture

Joël André Opey AMBUR : « 10 ans après, nous sommes une école complète », Préfet des études du collège Les Albertins

Joël André Opey AMBUR, Préfet des études du Collège Les Albertins

L’œuvre Notre Dame de Lumière (ONDL) composée du Complexe Scolaire Les Marinettes et Collège Les Albertins située au n°240/7A, de l’avenue poids lourds, quartier Debonhomme dans la commune de Matete, a réussi sa mission d’encadrement de la jeunesse congolaise. Après 10 ans d’existence, ces établissements rassurent sur le plan éducatif et culturel. Dans le cadre des festivités marquant la célébration de 10 ans (Jubilé d’étain), Joël André Opey AMBUR, Préfet des études du Collège Les Albertins a, dans une interview exclusive accordée à notre Rédaction, fait le bilan de tout ce qui a eu comme progression sur tous les plans.

Entretien

Rédaction : 10 ans après, qu’est-ce que l’opinion congolaise devrait retenir de l’œuvre Notre-Dame de Lumière (CS Les Marinettes et Collège Les Albertins) ?

Joël André Opey AMBUR : « Ce que l’opinion devrait retenir est que 10 ans après, nous étions une école en progression, actuellement la structure est complète avec le cycle terminal de l’éducation de base ainsi que quatre sections pour les humanités à savoir la section littéraire, la section science, la section pédagogie générale et section commerciale et gestion. Nous sommes une école complète. Il y a 10 ans, nous étions une école qui naissait, qui cherchait comment se dresser en face de la communauté, mais aujourd’hui nous sommes une école complète »

Rédaction : Que doit-on retenir des effectifs 10 ans après ?

Joël André Opey AMBUR : « Il y a 10 ans nous avions moins de 100 élèves et aujourd’hui nous en avons plus de 300. Nous étions une école avec moins de six classes, actuellement nous en avons 20 qui fonctionnent normalement ; nous étions une école avec moins de 10 enseignants, aujourd’hui nous avons une vingtaine sans compter les administratifs ».

Rédaction : Après tout ce que vous avez réalisé comme prouesses, vous pouvez affirmer que l’Œuvre Notre Dame de Lumière a désormais une place dans le système éducatif congolais ?

Joël André Opey AMBUR : « Nous ne sommes plus des écoles qui se cherchent à se frayer un chemin, mais plutôt des écoles qui existent et qui ont déjà acquis une certaine notoriété. Aujourd’hui, je peux vous affirmer que l’ONDL a une place au sein de la communauté ; au sein de l’inspection provinciale de Mont Amba ; au sein du Ministère de l’EPST avec toutes les structures administratives et pédagogique. Voilà ce qu’il faut retenir des écoles de l’œuvre Notre Dame de Lumière à savoir le CS Les Marinettes et Collège les Albertin. CS Les Marinettes c’est la direction primaire et Collège les Albertins c’est la direction secondaire »

Rédaction : Quel bilan dressez – vous en terme des infrastructures de base de l’ONDL ?

Joël André Opey AMBUR : « S’agissant des infrastructures, je confirme qu’il y a eu réellement des avancées significatives. Il y a une bibliothèque  opérationnelle depuis déjà une année (inaugurée le 1er avril 2023). De même pour la salle informatique qui est aujourd’hui un atelier informatique au sens propre. Avant c’était juste un réassemblage des ordinateurs pour permettre aux élèves de se mettre toujours à niveau. Mais aujourd’hui, c’est vraiment une vraie salle informatique avec des matériels sophistiqués et qui répondent à la technologie de pointe.  Comme je l’ai dit ci-haut, avant  on avait moins de six classes et actuellement nous en avons 20 qui fonctionnent normalement ».

Rédaction : On constate qu’il y a eu un grand travail abattu pour asseoir cette œuvre. Que comptez-vous faire pour un avenir meilleur ?

« Pour l’avenir, ceux qui ont fréquenté notre établissement peuvent avoir l’idée de ce que représentait son infrastructure il y a 10 ans. Et à voir ce qu’il y a aujourd’hui, on ne peut que se rendre compte de ce qui a eu comme changement 10 ans après. Nous sommes dans une perspective d’extension. Ouvrir davantage des classes ; se projeter dans une perspective d’agrandissement de l’infrastructure ; améliorer ce qui existe surtout les équipements nécessaires afin d’assurer le volet qualitatif de l’enseignement ».  

Propos recueillis par Armel Langanda

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