Un vent nouveau souffle à la Société Nationale d’Électricité. Objectif : redessiner les contours d’un service public de l’électricité qui se doit d’être à la hauteur des attentes de tout un chacun.
Direction Générale et Cadres dirigeants résolument engagés dans une approche fondée sur l’humain, l’éthique professionnelle, la transparence et la redevabilité et le retour à la planification stratégique et opérationnelle.

Exit les solutions à court terme, les actions précipitées et les décisions dictées par les urgences. Place desormais à une doctrine claire, méthodique et assumée, reposant sur un leadership éthique, intégrité, la prudence financière et autonomisation des talents.
Chaque acte managérial, chaque choix stratégique, doit être calibré pour refléter une volonté ferme : renouer la confiance avec les usagers et les partenaires institutionnels. La transparence est un impératif, et la redevabilité, une norme. En interne, les cadres dirigeants retrouvent une marge de manœuvre renforcée, signe de la confiance que leur accorde la haute direction. En externe, les canaux de communication se multiplient et s’ouvrent, permettant à l’opinion publique d’accéder à des informations honnêtes et régulières sur les activités de la société.3
Mais l’un des aspects les plus novateurs de cette gouvernance réside dans sa stratégie d’investissement centrée sur la valeur humaine.
Loin des grands effets d’annonce ou des projets spectaculaires sans fondements durables, la priorité est donnée à la formation continue, à la montée en compétences des agents, et à la construction d’une culture d’entreprise robuste.
Cette vision n’est pas une improvisation. Elle se base sur une orientation claire vers les parties prenantes : employés, usagers, partenaires techniques, bailleurs. Tous sont désormais considérés comme des co-décideurs, des acteurs légitimes dans le processus de transformation.
La nouvelle Direction refuse également les raccourcis budgétaires ou les promesses démagogiques. La prudence financière est érigée en vertu cardinale. “Pas de dépenses sans impact, pas d’engagement sans vision”, résume un proche collaborateur.
En filigrane, une conviction profonde se dégage : un dirigeant ne peut prêcher la rigueur que s’il l’incarne dans sa propre vie. Et c’est précisément cette exemplarité silencieuse, mais constante, qui commence à produire des résultats visibles.
La doctrine en place n’est peut-être pas encore un manuel, mais elle inspire déjà. Et elle redonne espoir à une entreprise longtemps tiraillée entre ambitions personnelles contrariées et réalités complexes. À la SNEL, une révolution qui ne dit pas son nom est en cours.