C’est le moins que l’on puisse dire. Revenir tout le temps sur des détails insignifiants d’une politique qui ne convainc personne ; pire d’une politique en panne des résultats, est plutôt agaçant plus que tout autre chose. Est-ce par l’ivresse du pouvoir peut-il ignorer qu’il fait partie d’un système qui a tout hérité du Président Joseph KABILA ?
À ce sujet, ce dernier a pourtant dressé un tableau très clair sur la situation trouvée à son avènement au pouvoir en 2001, ce qui ne peut nullement être comparée à celle qu’il a cédée à son successeur en janvier 2019. La question ici est celle de savoir si Fatshi l’a fructifiée en 7 années de pouvoir.
Quand Patrick MUYAYA parle de l’augmentation des recettes publiques qui influent sur le budget de l’État, il y a à se demander si à qui revient un tel mérite. Le pouvoir auquel il appartient a-t-il mené une seule réforme qui impacte sur cette situation ? Qui, dans ce bas-monde, ignore l’apport dans le budget du nouveau code minier, du code des assurances, de la loi sur la sous-traitance, du code forestier et de plusieurs autres réformes; oeuvres du Président Joseph KABILA à la faveur de la mobilisation des recettes ? Pour faire court, Nicolas KAZADI, ancien ministre des finances de Fatshi, est invité à parler avec leur ministre de la communication. Se distribuer de l’argent public avant la réalisation des projets, est une pratique de l’union sacrée qui a pour conséquence directe la détérioration du niveau de vie de la population. Normal que Patrick MUYAYA qui essuie sa bouche après une bonne sauce ne le voit pas. Son ventre est plein et son égoïsme est son violon d’Ingres.
Venons-en à présent sur sa sortie sur le Président Joseph KABILA qu’il a qualifié comme un homme du passé, le fait poir lui d’avoir quitté le pouvoir. .. Une communication ubuesque qui dénote l’ignorance de son auteur ou laquelle, visiblement, nage dans le déni. Qui espère-t-il séduire ? Peut-être leur chef qui semble dépassé par les évènements, mais pas le peuple. Peut-il soutenir que Donald Trump et Lula sont aussi des hommes du passé après avoir quitté le pouvoir démocratiquement ? Que dirait-il alors de leurs retours avec triomphe ?
En Afrique, plusieurs cas contredisent Patrick MUYAYA. Ceux du président Sassou, de Pierre Buyoya, de John Mahama du Ghana et de tant d’autres présidents revenus au pouvoir après l’avoir quitté devrait tout simplement baisser son arrogance et l’aider à rectifier le tir. Le silence devrait s’imposer quand on manque à répliquer à un discours que même les anges agréent. Le Président Joseph KABILA est dans les hauteurs et son discours n’est pas en reste. Ce n’est pas le niveau de l’union sacrée qui vadrouille dans leurs réactions. Surtout s’il faut ajouter celle du président ai contesté de l’udps. Lui est plutôt dans les caniveaux
PAPY TAMBA, Communicateur du FCC
