La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) monte au créneau pour dénoncer un acte de sabotage d’une ampleur inquiétante survenu dans la nuit du 23 au 24 mai 2025.
Un vol de 500 mètres de câbles en cuivre, d’une section de 95 mm², a été perpétré sur la ligne 120 kV RC–Shilatembo, sur le tronçon, entre les pylônes P162-P163 et P170-P171, sur l’axe stratégique Likasi-Lubumbashi.
La SNEL dénonce avec la plus grande fermeté cet acte criminel qui a sérieusement perturbé la fourniture d’énergie d’un de ses grands clients industriels, la COMILU, victime directe de ce sabotage. Ce nouveau coup porté contre les installations électriques menace la stabilité du réseau et engendre d’importants manques à gagner économiques.
La SNEL a immédiatement mobilisé son équipe spécialisée, la PLI (Protection des Lignes et Installations), qui est actuellement à pied d’œuvre pour restaurer le transit énergétique sur cette ligne majeure. La société affirme qu’un travail de terrain intense est en cours afin de réparer les dégâts et rétablir l’alimentation vers les zones affectées dans les meilleurs délais.
Dans le même élan, la SNEL interpelle les autorités compétentes à intensifier les enquêtes et à mettre hors d’état de nuire les réseaux de malfaiteurs qui s’attaquent systématiquement aux infrastructures électriques. Ces actes récurrents de vol de câbles nuisent non seulement à l’économie nationale, mais compromettent également la sécurité énergétique de plusieurs régions.
Face à la multiplication de ces incidents, la SNEL lance un appel pressant à la vigilance et à la collaboration de la population locale. Elle exhorte les communautés riveraines à dénoncer tout comportement suspect aux services de sécurité, afin de protéger les lignes électriques, bien commun indispensable au développement.
Par ailleurs, la société a exprimé son inquiétude quant à l’absence du véhicule censé accompagner les militaires en charge de la sécurisation nocturne de la ligne Shilatembo, élément qui aurait pu dissuader les auteurs de ce vol audacieux.
La SNEL rappelle qu’elle reste engagée à assurer un service électrique fiable, mais cela ne sera possible qu’avec le concours de tous : autorités, forces de l’ordre et population. L’heure est à la mobilisation collective pour stopper cette hémorragie technique et financière qui menace le secteur énergétique national.
CHRONIK’ECO