C’est fini entre l’Angola et l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Les quotas de production sont à la base de cette séparation inattendue. Le gouvernement angolais redoute une réduction de sa production pétrolière en raison de cette disposition. Et va désormais se concentrer davantage » sur ses propres objectifs.
Luanda veut produire plus d’un million de barils de pétrole par jour. Dans cette optique, le pays va mettre sur le marché, au moins 50 blocs pétroliers.
Fin novembre, l’Angola et le Nigeria, les deux poids lourds pétroliers du continent africain, s’étaient montrés mécontents de leurs quotas lors de la dernière réunion ministérielle de l’alliance.
Fondée en 1960, l’Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont la Russie, sous la forme d’un accord appelé Opep+, dans l’optique de limiter l’offre et soutenir les cours face aux défis posés par la concurrence américaine.
La Rédaction