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Environnement

Insécurité : Kinshasa, otage des « Kuluna »

La jungle ne doit continuer. L’autorité compétente a l’obligation prendre des mesures adéquates visant la meilleure sécurisation des personnes et de leurs biens, conformément aux lois du pays. Comme tout incivique qui s’évertue à troubler l’ordre public, les policiers qui s’illustrent par des comportements indignes doivent subir la rigueur de la loi. Ainsi, les habitants de Kinshasa et ceux de ses environs pourront retrouver leur quiétude.

Les populations de Kinshasa et ses environs continuent leur calvaire face à une insécurité qui ne fait qu’accroitre, obligeant les pauvres citoyens à subir la loi de différents groupes des délinquants qui terrorisent des quartiers entiers. Le nombre des promesses faites par l’autorité urbaine afin de mettre un terme à cette barbarie de ces inciviques qui semblent ne rien craindre. Même les autorités judiciaires sont parfois victimes.

Parfois, ceux qui ont l’obligation d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens, se transforment en bourreaux et les populations qu’ils sont censés protéger, les victimes. Entre temps, des solutions tardent. Des amendes transactionnelles sont exigées et payées sans preuves de paiement, faisant ainsi des millionnaires parmi ces policiers dont près de la moitié sans formation requise.  

Des exemples sont légion. Les zones les plus menacées sont celles appelées à tort ou à raison « communes périphériques ». Ici, les amendes payées varient entre 100.000 et 300.000 francs congolais. En cas de refus, des tortures incroyables sont infligées aux pauvres citoyens, arrêtés parfois sans motif valables. Si l’on n’y prend garde, la ville va se transformer en jungle.

Dans la commune de Makala (Kinshasa) par exemple, un groupe de délinquants communément appelés « Kuluna » ont réussi à violer une femme mariée en présence de son mari. Impuissant, ce dernier n’a eu que ses yeux pour pleurer, espérant à une assistance policière qui est arrivé plus de deux heures après alors que les inciviques violeurs avaient déjà réussi à prendre le large. Dans le même coin, tout passant qui s’hasarde à sortir aux premières heures du matin.

Dans plusieurs quartiers de la commune de Kimbanseke, des agents de la Police nationale congolaise se permettent de rançonner toute personne qu’ils rencontrent sur leur chemin avant de le menotter et l’acheminer au cachot. Ces policiers sans scrupule n’ont besoin d’aucune explication avant tout paiement d’amende. Visiblement, ils ne sont intéressés que par le paiement d’amendes qu’ils empochent, réservant une quotité à leur hiérarchie. Des cas similaires sont rapportés dans toutes les communes de Kinshasa ou presque.

It/ Il faut des mesures fortes

Fin 2023, le gouvernement a promis d’éradiquer le banditisme urbain. Au mois de septembre 2023, en l’absence de son titulaire en mission de service, le vice-ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Jean-Claude Molipe Mandongo avait présenté au cours de la cent-treizième réunion du Conseil des ministres, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

Dans son point d’information, Jean-Claude Molipe Mandongo est revenu sur les phénomènes de banditisme et de la criminalité qui continuent de battre leur plein dans pratiquement l’ensemble du territoire national dont particulièrement dans la capitale congolaise, Kinshasa.

Le vice-ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a, à ce sujet, rassuré la poursuite de la mise en œuvre des mesures édictées à tous les niveaux afin d’y mettre fin dans les grandes villes et agglomérations urbaines.

L’opinion pense que cette situation d’insécurité dans la ville de Kinshasa doit cesser. Les populations kinoises méritent mieux. Une grande mégalopole comme Kinshasa ne doit en aucun cas, vivre un tel calvaire. En déhors du fait que des mesures doivent être prises pour sécuriser les paisibles citoyens, l’autorité compétente doit tout mettre en œuvre pour discipliner les éléments de la Police nationale congolaise et remettre de l’ordre dans ce secteur. Toutes les brebis galeuses doivent être extirper afin d’éviter le pire.

A l’heure Kinshasa se prépare à recevoir des nouveaux dirigeants, la priorité de ces autorités doit être les questions sécuritaires et celles relatives à la salubrité. Des mesures fortes devront être prises afin de sécuriser les kinoises et kinois. Point n’est donc besoin de placer des autorités qui n’ont pour priorité que leurs poches et autres futilités, abandonnant ainsi leurs gouvernés à la merci des inciviques.

Avec Le Potentiel

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