La RDC est membre de la FAO depuis 1960 et l’Organisation est présente de façon permanente dans le pays depuis 1978. Voilà cinq ans depuis que la FAO ne remplit pas sa mission, celle d’appuyer la RDC à lutter contre la faim. Et ce ne sont pas des experts qui manquent au sein de cette organisation spécialisée des Nations Unies mais de l’incapacité de son actuel représentant en RDC, M Aristide Ongone Obame. Des spécialistes approchés pour le sujet renseignent qu’en matière de lutte contre la faim, les efforts de la République démocratique du Congo (RDC) sont de plus engloutis par la représentation de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
D’après des sources, la complaisance, l’inefficacité et le clanisme qui caractérise le management de la FAO en RDC seraient à la base des échecs répétitifs de cet organisme des Nations Unies dans la lutte contre la faim dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo (RDC). Ici, le représentant de la FAO, Aristide Ongone Obame et certains des membres de sa famille biologique dicteraient leur loi. Au nombre des accusations à l’endroit du représentant de la FAO en RDC, Aristide Ongone Obame, l’on note entre autres le recrutement des membres de sa famille biologique sans expérience avérée en provenance du Gabon, la passivité dans le traitement des dossiers importants, le manque de considération des cadres et agents recrutés au niveau local.
D’après certaines sources sûrs, Aristide Ongone Obame confond le mandat de la FAO et ses propres intérêts. Il brillerait par un manque criant de considération envers le gouvernement hôte. En matière de recrutement, il fait recruter des consultants internationaux sans consulter le gouvernement de la RDC à travers les ministères sectoriels et ne rend compte à personne, violant ainsi la disposition 4.7 du Statut et Règlement du personnel des Nations Unies – Circulaire du secrétaire général point « a » qui stipule : « L’organisation n’engage ni les pères et mères, ni les fils, fille, frère et sœur du fonctionnaire ». Quand la famille biologique s’en mêle ! Plus fort que son institution et plus puissant que le gouvernement de la RDC, Aristide Ongone Obame aurait engagé sa sœur biologique, sa belle-sœur et son beau-fils au sein de la représentation de la FAO en RDC. Il s’agirait de madame Murielle Nstame de nationalité Gabonaise, petite sœur propre de Aristide Ongone Obame, recrutée comme consultante en appui au Programme il y a deux ans et promu coordonnatrice des activités de la FAO dans la zone Kasaï alors qu’elle n’avait pas réussi aux interviews. D’après nos sources, la concernée n’avait jamais assumé des fonctions similaires auparavant. Ce qui est non conforme aux dispositions qui régissent le système des Nations Unies.
Pour maquiller ce recrutement non conforme, ajoute la source, un stage de trois mois lui a été accordé au bureau de la FAO à Goma (Nord-Kivu), au lendemain de son recrutement. Comme si cela ne suffisait pas, Mme Yonnelle Moukoumbi, belle-sœur d’Aristide Ongone également de nationalité gabonaise, a été recrutée comme spécialiste en production de semences. « Mme Yonnelle Moukoumbi brave la dignité du peuple congolais et des fonctionnaires de l’Etat, les traitant publiquement de moutons, voleurs, des habitués à vivre dans des magouilles…. Monsievotre Aristide Ongone a recruté sa belle-sœur alors que le pays possède des techniciens avérés au sein des services du ministère de l’Agriculture. En RDC, la FAO compte cinq Gabonais pendant que des experts Congolais chôment », a dénoncé une source du ministère de l’Agriculture qui a requis l’anonymat. Un favoritisme qui détruit tout Et d’ajouter : « Faute de capacités avérées de Mme Yonnelle Moukoumbi et par manque de déconsidération du Congolais nourri de M. Aristide Ongone, la RDC a perdu cinq saisons agricoles qui devaient permettre aux familles en difficulté de faire face à la faim. Toutes les personnes ayant dénoncé l’antipathie de la belle-sœur de l’intouchable Aristide Ongone ou opposées à ses tentatives ont été sans autre forme de procès, renvoyées. Près de six staffs nationaux et deux internationaux (non Gabonais) ont perdu leurs emplois, simplement pour avoir dénoncé publiquement la gestion calamiteuse, l’attitude colonialiste et la privatisation des activités de production de semences en RDC dont Aristide Ongone et son clan tirent des dividendes faramineuses ».
A cause d’une discrimination entre le personnel international et le personnel Congolais, discrimination établie par Aristide Ongone tel que dénoncée par les sources, des traitements préférentiels seraient accordés aux membres de la famille Ongone et aux ressortissants de son pays. Les derniers cas en date sont notamment le recrutement d’un stagiaire Gabonais alors que toute les demandes de stage des jeunes Congolais ont toujours été systématiquement rejetées. Lors de la 16ème réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique centrale à Yaoundé (Cameroun) du 14 au 16 novembre 2023, aucun technicien congolais n’avait participé à cette importante assise. M Aristide Ongone aurait conduit une délégation de dix internationaux pour aller parler de la RDC en lieu et place des Congolais. Agacé, le directeur de planification du ministère de l’Agriculture, M. Augustin Barahanyi a déclaré publiquement son indignation face à ce comportement peu orthodoxe. « La FAO RDC doit cesser de recruter les internationaux sans l’aval du gouvernement. Le recrutement ne peut se faire qu’à condition que le pays ne possède pas l’expertise requise et que le gouvernement en formule le besoin ».
En interne, bon nombre d’agents et cadres renseignent qu’Aristide Ongone Obame, représentant du directeur général de la FAO, a trahi non seulement les règles des Nations Unies, mais aussi et surtout la confiance de son directeur général, M. Qu Dongyu, en se comportant en RDC comme dans un pays conquis. En accentuant la faim en RDC, le représentant de la FAO cherche à déstabiliser la RDC au même titre que le fait le Rwanda à travers les terroristes du M23 qui violent des femmes et tuent les congolais dans l’Est du pays et milite pour la partition de notre pays. Un leadership dangereux Signalons que dans son tirage n°20 du 22 mai 2023, le journal Le Républicain avait lancé la sonnette d’alarme, accusant M. Aristide Ongone d’envoyer son adjoint à Rutshuru à la rencontre du M23 pour des raisons jusque-là inconnues. Il faut rappeler par ailleurs que M. Aristide Ongone en tant que conseiller du ministre de l’Agriculture du Gabon, avait milité dans les années 2000, à l’expulsion du Dr Tshikala Tshibaka, représentant Congolais de la FAO à Libreville (Gabon), après que celui-ci a dit non aux pratiques mafieuses de M. Aristide Ongone. Il n’est donc pas à son premier forfait.
La RDC est un pays souverain. Les autorités compétentes ont intérêt à arrêter cette hémorragie et interpeller M. Aristide Ongone sur la gestion calamiteuse des fonds et dons reçus pour le compte de la RDC. Le comportement colonialiste du représentant de la FAO, l’animosité envers le peuple congolais ne favorisent pas un climat de paix. La tolérance zéro doit être applicable pour sauver les meubles. Il y va de la souveraineté de la RDC.
Avec Le Potentiel
